Je me souviens de ces derniers jours d’attente. Le terme était proche et pourtant j’étais persuadée que tu n’allais pas pointer ton nez pile à l’heure, comme ta grande sœur. Si au début j’avais peur d’accoucher trop vite à cause de contractions quotidiennes, je ne me faisais plus aucun souci, tout s’était arrêté comme par magie une semaine avant ta naissance. D’ailleurs, c’est à ce moment-là que j’ai commencé à y penser, encore un « accouchement provoqué »… Puis finalement tant que tu allais bien, peu importe la façon dont tu allais venir au monde, notre rencontre allait être magique. Depuis le début, je te parlais le soir ou pendant mes petites siestes de l’après-midi, j’essayais de te rassurer que tout allait bien se passer, que moi, ta petite maman, j’avais ce pouvoir de te mettre au monde et enfin pouvoir faire ta connaissance après tout ce que nous avons passé.
Je continuais mon train-train habituel. Avec ta grande sœur nous nous promenions beaucoup. Elle touchait parfois mon ventre ou faisait des petits bisous pour toi… Elle ne savait pas encore ce qui l’attendait. Nous avons lu des livres pour la préparer à ta venue, elle m’a aidé à « ranger » ton armoire, à « trier » tes petits habits.
La valise était prête au bon moment, 1 jour avant le terme (mon organisation légendaire m’avait encore une fois rattrapée), il ne restait plus qu’à y mettre la trousse de toilette et quelques babioles. Ta chambre elle, était à moitié prête, qu’importe, tu allais dormir à mes côtés quelques temps. Pour ne rien te cacher, nous n’avions pas non plus de petit berceau à côté de notre lit, aucune excuse, mais ne t’inquiète pas mon petit, nous t’attendions et papa allait tout faire pour te trouver un joli petit nid pour tes « longs » dodos.
Le 27 janvier tu es venu au monde.
Toi le petit bonhomme qui se tournait et se retournait en donnant au passage quelques petits coups, tu étais là. Toi le petit bonhomme qui n’hésitait pas à me réveiller la nuit ou à me faire de petites farces pendant les cours de yoga, tu étais tout près de moi. Avec tes grands yeux et ton petit visage parfait, tu t’es agrippé à mon cœur et tu y es resté longtemps, très longtemps ce jour-là.
Mon petit ourson, cette année a passé tellement vite. Je me souviens de toute cette année passée à te réconforter, à te porter contre mon cœur, à découvrir ton sourire, à te regarder te lever et bouger ton popotin au son de la musique, ramper plus vite que la lumière, …
Joyeux anniversaire mon petit Damien.
Je t’aime,
Ta Maman.