Après un premier allaitement plus ou moins réussi avec #JolieMarine, j’ai tout fait pour que mon deuxième soit une réussite totale, en évitant certaines erreurs et en suivant certaines règles consciencieusement. Aujourd’hui, je vous dévoile ma préparation à l’allaitement, qui m’a permis d’arriver plus sereine à la maternité. Je savais exactement ce que je voulais et devais faire.
On parle allaitement
Même en accouchant d’un deuxième enfant, j’ai fait appel à une sage-femme surtout pour parler de l’allaitement. Après mon expérience avec ma première petite, j’ai vraiment voulu aborder ça avec elle. J’ai ainsi pu poser toutes les questions qui me sont venues à l’esprit, j’ai également pu parler de mes craintes et envies.
Préparation mentale
Celles qui ont déjà allaité une fois le savent déjà, les premiers jours, voire semaines, sont difficiles. Entre douleurs, fatigues, complications et pleurs, on atteint vite ses limites. Je me répétais sans cesse ces trois phrases : oui je veux allaiter, oui je réussirai et je sais où je veux aller. I CAN DO IT ! Il n’était pas question d’abandonner !
Les premiers instants avec bébé
Ok, on a parlé avec la sage-femme, on est motivée et « we can do it » ! Le reste vient à la naissance de bébé. Au moment de la rencontre, j’ai pu garder mon #PetitDamien en peau à peau très longtemps, il s’est faufilé tout doucement vers le sein et je l’ai aidé pour sa première mise au sein. Même en ayant déjà vécu ça, cette sensation de succion est toujours étrange.
En chambre, j’ai gardé le plus possible mon bébé sur moi en peau à peau (non je n’étais pas nue, il suffit d’un t-shirt au col en V), puis je l’ai mis très souvent au sein pour qu’il fasse son job. Pendant les 4-5 premiers jours, je buvais beaucoup de thé de fenouil, thé d’allaitement, de l’eau et j’ai également mangé des amandes.
A la maison, l’utilisation d’un sling ou d’une écharpe m’a sauvée, d’abord pour continuer à faire du peau à peau tout en m’occupant. Je me répète un peu avec ce peau à peau, mais ça rassure bébé car il peut entendre le battement de mon cœur, lui assure une bonne digestion vue sa position à la verticale et favorise la montée de lait (à ce qu’il parait). Je continue à boire 1-2 fois par jour du thé favorisant l’allaitement surtout en journée lorsque je suis fatiguée. Attention, j’ai remarqué qu’en buvant trop de thé Weleda, l’odeur de la transpiration change, ça sent le fenouil et le cumin (ahahah pas très glamour tout ça). Pour le reste, je vous ai fait ma liste perso :
- Manger des amandes avant et après l’accouchement (au lieu de grignoter des biscuits)
Pour éviter de s’étouffer en mangeant des amandes, vous pouvez les mettre dans de l’eau pour qu’elle gonfle un peu puis les peler et les manger :-) - Manger de la pâte d’amande comme dessert ou lors d’une envie de sucré
- Boire du thé de fenouil et galactogène : Siroga, Weleda, Holle (à boire 4 fois par jour les premiers jours)
- Ne pas oublier de bien manger (on oublie le régime) et se reposer :-D
- Allaitement à la demande au début
- N’hésitez pas à utiliser de la lanoline et des coupelles en cas de blessures des mamelons (ça sauve la vie!)
Booster l’allaitement
Suivant ma petite expérience avec #JolieMarine, je vous propose également une liste pour booster l’allaitement :
- Granules homéopathique Ricinus Communis 5 ch
- Thé galactogène
- Boulettes galactogènes
- Tirer le lait en double pompage
Les aliments à éviter
Ma sage-femme m’a conseillé d’éviter certains aliments comme le persil, la menthe et la sauge qui sont plutôt utilisés pour le sevrage ; puis les aliments trop forts en goût comme l’ail, oignons, piments, épices car le bébé pourrait ne pas apprécier et ainsi ne pas téter, et enfin les légumineuses (pois chiche, lentilles, …) en grand quantité pour éviter les coliques.
Pour le sevrage
Je n’ai pas eu besoin de sevrer ma #JolieMarine, elle a décidé un beau jour d’arrêter et de ne plus vouloir le sein. Mais on m’avait conseillé de boire du thé de menthe, de sauge ou de prendre de l’homéopathie en granules, Ricinus Communis 30ch.
Et pour finir
Un dernier conseil, si rien ne va, que vous vous sentez fatiguées, que l’allaitement pose problème ou que vous n’êtes plus sûres de rien, n’hésitez pas à consulter votre sage-femme, une consultante en lactation, ou La Leache League. Il y a également parfois des soirées thématiques sur l’allaitement à l’Espace Jammu à Vétroz. Il est important d’en parler le plus vite possible afin de remonter la pente et de se sentir bien (parole d’une maman qui est passée par là).
Et vous ? Vous avez quelques trucs à partager sur votre préparation ?? Racontez-moi tout :-)
A bientôt !