Si pour certaines les dernières semaines de grossesse riment avec plénitude, pour d’autres ce n’est pas vraiment le cas. Parfois les petits « maux » prennent le dessus et rendent les derniers temps un peu plus compliqués.
Pour ma part, c’est à 3 semaines du terme que cela s’est un peu corsé.
Voici un petit aperçu des joies et difficultés que je rencontre, et je suis sûre que je ne suis pas la seule dans ce cas (rassurez-moi^^).
En quelques lignes
- Enfiler ses chaussettes et lasser ses chaussures en moins de 5 minutes devient un exploit digne du livre des records.
- Vous saviez que la terre était si basse que ça? Si j’ai le malheur de m’asseoir par terre pour une raison X, c’est avec un super sexy « roulé-boulé-déhanché » de 5 minutes que j’arrive à retourner en position debout.
- Bonsoir les insomnies et merci au cocktail gagnant: levés-pipi ultra fréquents, difficulté de trouver une position confortable, excitation et appréhension liées à l’accouchement qui pointent à 4h du matin.
- Essoufflement lors de l’ »effort »: il m’est difficile de marcher et de maintenir une communication soutenue en même temps sans suffoquer (oui oui, je parle bien d’une route plate et d’un rythme d’escargot).
- Bonjour les malaises! Si je mange trop vite ou trop, si j’ai trop chaud, si je suis assise trop en arrière ou couchée sur le dos… Ni une, ni deux je vois tout visser, le coeur s’accélère, la nausée survient et si je ne me couche pas sur le côté, je risque de voir le sol d’un peu trop près en moins de deux.
- Les joies des intestins douloureux et fortement ralentis tant ils sont couinés par bébé ( je vous passe les détails plus concrets, hein!)
- Hop, bébé a décidé de s’étirer, d’où le bonheur de sentir chaque parcelle de ton abdomen et de tes entrailles:-)
- Entendre « maman c’est quand que le bébé y sort, comme ça tu peux de nouveau courir avec moi? » Genre « euh maman t’es un peu lente là » .
- Un ventre un peu lourd et proéminent qui a tendance à se cogner partout quand on évalue mal les distances.
- « Attends, je passe juste aux toilettes »: la phrase qui revient une fois par heure environ.
- Un joli soleil de vergetures qui ne cesse de grandir autour du nombril (en prenant pour base le joli soleil des deux autres grossesses, bien sûr).
- Une allure de
danseusebaleine quand il s’agit de se retourner dans le lit et de rouler pour arriver à s’asseoir (et on fait X50 pour le nombre de levés-pipis nocturnes :-P)
- Des habits de grossesses qui deviennent trop petits, inconfortables ou moins jolis à porter (merci à l’inventeur des leggings qui a toute ma gratitude, cela dit!).
- Le « atchoum » annonceur de petite fuite si la vessie n’a pas été vidée dans les 5 minutes précédentes.
- Les crampes musculaires nocturnes qui te donnent envie de t’amputer du mollet, là, tout de suite.
- Les sautes d’humeurs: fondre en larmes pour un oui, s’énerver pour un non et rire aux éclats la minute qui suit.
- Les contractions qui se régularisent pendant quelques heures, l’excitation qui monte, le « chéri c’est pour cette nuit je crois », puis le calme plat qui revient… La désillusion :-P.
- Les aigreurs d’estomacs et les reflux acides qui te font penser à une crise cardiaque.
Et j’en passe….
Mais bon voyons le bon côté des choses, dans tout ça j’ai de la chance, je n’ai pas de rétention d’eau, ni d’hémorroïdes, ni de varices pelviennes, ni d’acouphènes et je ne me lave les cheveux plus qu’une fois par semaine (merci les hormones) :-)
Bon et alors chez vous c’était comment les fins de grossesse?
Des becs et à tout vite. Et espérons que j’aie bientôt une jolie nouvelle à vous annoncer!^^